tondu, ue
part. passé (ton-du, due) de tondre
- 1Dont on a coupé le poil, la laine. Brebis tondues.
PROVERBE
À brebis tondue Dieu mesure le vent (voir BREBIS). - 2De qui on a coupé les cheveux.
Son front nouveau tondu, symbole de candeur
. [Boileau, Le lutrin]J'aime assez saint Benoît ; il prétendit du moins Que ses enfants tondus, chargés d'utiles soins, Méritassent de vivre en guidant la charrue
. [Voltaire, Poèmes et épîtres]Substantivement et fig. Il n'y avait que trois tondus et un pelé (voir PELÉ).
- 3Il se dit des arbres, des herbes dont on rogne l'excédant.
Ses petits salons verts bien tondus, bien soignés
. [Delille, Les jardins ou L'art d'embellir les paysages] - 4 Terme de diplomatique. Lettres tondues, espèce de caractères du XIIIe siècle, dépourvus de toutes les pointes ou saillies dont les lettres gothiques ordinaires sont surchargées.
+
TONDU.4Ajoutez :
Écriture tondue, écriture où l'on évite les traits qui dépassent la ligne. Votre prédécesseur n'avait pas une écriture assez tondue, et renversait ses d comme des saules pleureurs, T. [TARDIEU] DE ST-GERMAIN, Pour une épingle, ch. V. Il n'avait pas ce qu'on peut appeler une très belle main, mais il avait une écriture de genre, de ces petites écritures bien propres, toutes petites, bien tondues, bien lisibles
. [H. Monnier, Scènes populaires, Intérieurs de bureaux, sc. 9]
- rechercher